En l'espace de près de huit années de mandat, l'équipe nationale A du Togo a réussi une seule qualification à la prestigieuse Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Ce modeste accomplissement remonte à l'édition de 2017 au Gabon, qui, malheureusement, s'est avérée être une performance catastrophique. Dans un contexte où plusieurs nations voisines aspirent à remporter la CAN, se qualifier pour cet événement majeur est devenu un exploit au Togo.
En 2016, le président de la Fédération Togolaise de Football (FTF), le Col Guy AKPOVY est arrivé avec une liste baptisée "nouvel élan". À l'époque, l'optimisme régnait quant à une véritable renaissance du football togolais. Cependant, après sept années de gestion, il est manifeste que le football du pays s'est enfoncé davantage dans les abysses du football africain et mondial.
Le bilan de ces huit années est catostrophique, marqué par une seule qualification à une CAN, qui s'est soldée par des résultats décevants, une unique participation au Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) suivie d'une sortie prématurée au premier tour. Les catégories des equipes de jeunes, telles que la CAN U17 et la CAN U20, sont absentes des qualifications, et les rêves de participer à une Coupe du Monde restent lointains.
Dans des circonstances normales, on pourrait s'attendre à une démission du dirigeant et de son équipe dirigeante, étant donné les résultats négatifs. Cependant, la réalité est tout autre.
La question qui se pose est la suivante : quel resultat positif le col Guy Akpovy a-t-il apporté au football togolais après près de huit ans de gestion ? Cette interrogation suscite un intérêt particulier, et nous sommes ouverts à recueillir vos avis.
Le football, loin d'être une pratique magique ou empreinte de superstitions, requiert un travail assidu, de la rigueur et un professionnalisme indéniable. Pour insuffler un nouveau souffle au football togolais, le travail doit se concentrer sur deux piliers fondamentaux.
Premièrement, la formation des formateurs est cruciale, couvrant tous les niveaux, depuis les amateurs jusqu'au plus haut niveau. Au lieu de simplement distribuer des licences CAF, une formation approfondie et rigoureuse doit être offerte, élevant ainsi le niveau des entraîneurs et assurant une meilleure préparation des joueurs.
Deuxièmement, la formation des jeunes représente l'aspect le plus indispensable. Sans une base solide constituée par la jeunesse, toute aspiration à remporter une CAN ou une Coupe du Monde demeure une illusion. La FTF pourrait explorer des partenariats avec des fédérations similaires pour renforcer cette dimension.
En conclusion, l'état actuel du football togolais, caractérisé par des résultats décevants et une absence remarquée sur la scène internationale, soulève des interrogations légitimes sur la direction actuelle. Les efforts devraient être déployés pour redresser la situation, en mettant particulièrement l'accent sur la formation, la rigueur et le professionnalisme, afin de redonner au football togolais l'élan tant attendu. La voix des amateurs de football togolais est importante dans ce débat, et vos avis contribueront à éclairer le chemin à suivre pour le futur du football dans le pays.
Auteur: Pidenam SAMA