Président de l’association Veille Citoyenne Togo, Pidenam Sama participe, depuis ce dimanche 5 mars 2023, à la Cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés qui se tient à Doha, au Qatar. Une rencontre à laquelle ont été conviés plusieurs dirigeants mondiaux dont ceux du Togo, et à laquelle M. Sama et d’autres acteurs de la société civile prendront une part active à travers des échanges, des débats et des propositions concrètes.
Prévu pour cinq jours, la Cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés connait également la participation du secteur privé, des parlementaires et des jeunes pour promouvoir de nouvelles idées, susciter de nouvelles promesses de soutien et stimuler la réalisation des engagements convenus, par le biais du Programme d'action de Doha.
Lors de cette Conférence, il est attendu que des initiatives spécifiques et des résultats concrets soient annoncés pour répondre aux défis spécifiques des pays les moins avancés.
Pour Pidenam Sama, la société civile aura un grand rôle à jouer dans cette rencontre.
« L'engagement des organisations de la société civile dans le travail mené par les Nations Unies contribue à renforcer la promotion du développement durable dans les pays les moins avancés, attire l'expertise vers les domaines clés considérés par le Programme d'action de Doha (DPoA), y applique les leçons apprises et soutient la mise en œuvre du Programme. La société civile a joué un rôle clé dans toutes les conférences des Nations Unies sur les pays les moins avancés depuis la première conférence organisée à Paris en 1981, et a été un partenaire important pour les Nations Unies et les pays les moins avancé », a confié le président de l’association Veille Citoyenne à Société Civile Médias.
D’après M. Sama, la société civile est essentielle pour faire connaître le travail de l'ONU au niveau local et pour soutenir l'avancement de la réalisation des objectifs de développement.
« Le Programme d'action d'Istanbul pour les pays les moins avancés (IPoA) a reconnu le rôle de la société civile dans sa mise en œuvre et l'a invitée à y participer. L'organisation du volet "Société civile" pour les PMA5 répond à la demande des États Membres d'impliquer pleinement les organisations de la société civile et les autres parties prenantes concernées dans le processus préparatoire et lors de la Conférence », souligne l’acteur de la société civile togolaise.
A l’instar d’autres acteurs de la société civile présents à Doha, Pidenam Sama entend tenir les États membres responsables de l'ensemble des engagements pris dans le cadre du Programme d'action de Doha (DPoA) et étudier comment les autres processus multilatéraux peuvent favoriser ou entraver la mise en œuvre du DPoA.
En ce qui concerne ses attentes, le président de l’association Veille Citoyenne espère que cette conférence est une occasion de développer, avec d'autres Organisations de la société civile du monde, des plans et des stratégies pour un appui efficace après Doha.
La Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) est l'occasion, une fois par décennie, d'accélérer le développement durable dans les lieux où l'aide internationale est la plus nécessaire - et d'exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité. Elle comprendra des séances plénières, des tables rondes thématiques parallèles de haut niveau ainsi qu'une série de manifestations parallèles sur diverses priorités thématiques du Programme d'action de Doha. Des événements dédiés au secteur privé, aux organisations de la société civile, aux jeunes, aux parlementaires et aux pistes Sud-Sud seront également organisés en marge des cinq jours de la Conférence.